mardi 18 septembre 2012

Portrait coup de cœur, Karin Ionas

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"Autoportrait", Karin Ionas
Sur la carte de visite de Karin Ionas, on peut lire « graphic designer ». Le travail de cette jeune femme lumineuse dépasse largement cette définition. Karin conçoit des « identités visuelles », allant au cœur du code informatif et des souhaits de ses clients pour les décoder, les traduire, et les interpréter pour  communiquer l’essence même du projet  sur lequel elle travaille.
Karine Ionas a toujours pris la liberté d’être et de faire exister ses rêves, hors de tous les carcans. Née dans l’actuelle République Tchèque, elle brave les interdits politiques des années qui précèdent l’ouverture des pays de l’Est pour aller faire des études de graphisme à Varsovie. Laissant s’effondrer sans elle le communisme, elle s’installe à Paris armée d’abord de sa volonté farouche. Directrice Artistique, designer, elle y trouve la possibilité de créer, même si elle reste encore en périphérie du concept d’identité visuelle. Suivant ensuite son exigence de liberté, elle crée sa propre structure où elle va pouvoir s’exprimer sans entraves et imposer sa marque.
Visuel créé par Karin Ionas pour Organex
Avec le visuel pour outil, elle va à chaque fois au plus près de la cohérence et de la vérité d’un projet,  cherchant au-delà du visible sa véritable nature pour lui définir une Identité qui lui donne force et beauté, cohérence et vérité.
Entière, Karin Ionas demande une chose essentielle, l’honnêteté, sans laquelle elle ne peut inscrire une signature juste au cœur de ses images.
Touche-à-tout, Karin se définit d’abord par son regard et sa curiosité. Elle a besoin de puiser dans le monde extérieur la lumière, les couleurs, les émotions qui viendront nourrir son travail. L’altérité, la fluidité des échanges, le contact, lui sont nécessaires. La photographie, qui l’accompagne en pointillé depuis toujours, prend une place de plus en plus importante pour elle, lui permettant de prolonger son regard et de toucher à de nouvelles perceptions d’émotions passées et présentes. Elle y trouve un nouveau moyen de, dit-elle, « donner son avis sur la chose qu’est la vie ».
C’est ainsi une artiste en quête permanente de lumière et de vérité, une révélatrice d’identité, qu’est Karin Ionas, « réceptrice de la cohérence des formes qui se trament au-delà d’un projet ». Et il sera passionnant de découvrir ce qui va naitre de l’alchimie en train de naître de sa profession de graphiste, son travail sur l’identité visuelle et ses créations photographiques…

"Je vois, je suis" , photographie de Karin Ionas


LSD, derniers jours et Décrochage de l'Exposition de Meyling Ho et Pascale de Gail-Athis

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"Sensuel", photographie de Meyling Ho
Dans le travail très particulier que Meyling Ho a fait dans cette série de photographies, la beauté et la force d’êtres immatériels qui nous entourent et nous constituent nous sont révélées.
 Si quelques substances (bien sûr prohibées) permettaient selon certains de voyager au-delà de la conscience, c’est ici sans aucun additif que vous franchirez la surface plane des images pour entrer dans un monde fascinant de perceptions et de sensations.
La lumière porte en elle l’information primordiale, son essence même. C’est une porte qui ouvre sur d’autres niveaux de conscience, sur un contact possible avec des énergies vivantes et des présences, pour peu que l’on se donne les moyens d’y accéder.
« Joli cœur le dragon », que vous découvrirez au cœur de l’exposition, a été le premier à « appeler » Meyling Ho. Le premier qui, laissant son empreinte sur une image, lui a ouvert la voie vers des rencontres qu’elle nous raconte et nous offre dans chacune de ses œuvres. Sa capacité à percevoir, à ressentir et à communiquer avec ces présences immatérielles qui nous frôlent et nous entourent, l’ont aidée à construire cette « œuvre au noir » photographique. Chaque image porte une vibration lumineuse particulière qui, dépassant la beauté plastique, « travaille » sur le spectateur, dans l’esprit d’apaisement et de « guérison » qui caractérise toujours le travail de Meyling.
En passant de l’énergie dansante de «Petite musique de nuit »  à la puissante bichromie de « Clé des mondes », de la symphonie vibrante de « Corde sensible» aux impressionnantes présences de « Ganesh » ou de « Pythagore», c’est d’Etre en Etre que l’on va, découvrant avec délice la bienveillance des uns, l’attente ou l’humour des autres.

"L'oiseau de feu", dessin de Pascale de Gail-Athis
Sur les champs luminiques   de Meyling Ho, Pascale de Gail-Athis  met en espace des figures en mouvement. Chorégraphe, c’est par le dessin qu’elle fait entrer ses danseurs dans les coulisses de la lumière. Dans la trame d’un jeu de forme et d’énergie, elle trace d’un seul geste, sans repenti, les contours pleins de grâce et de puissance de silhouettes en suspend, plongeant dans un infini ou bondissant de l’instant. Les lignes souvent ouvertes de gestes non-fini qui se poursuivent en dépassant le cadre de l’image sont une des caractéristiques de son travail, elles donnent à ses personnages l’élégance d’un mouvement en perpétuel renouvellement, la force d’une expansion qui n’a de limite que celle de sa seule exigence…

            Light Spirit Dance… Dansez, esprits de la lumière… Dansez, esprits, sur la lumière…

Décrochage de l'exposition le jeudi 27 septembre à partir de 19 h 30
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Galerie du Centre des Arts Holistiques
48 rue de Paradis, 2ème étage
75020 Paris

"L’œil Feng Shui" porté sur Carlos Ruiz...

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          "L’œil Feng Shui n’est pas l’œil organique, mais un œil conscient de sa connexion, qui fait le lien entre une réalité intérieure et son environnement extérieur"
         Découvrez ce mois-ci un danseur et chorégraphe flamenco dont le travail correspond tout à fait au Feng Shui de l'Ecole Tien Di, Carlos Ruiz
          Dépassant la ligne le l'affrontement entre le masculin et le féminin, il s'inscrit dans la fluidité,  dans le mouvement intérieur de l'eau, jouant sur tensions et relâchements.  La beauté pure d'un feng shui intérieur dans les images toutes simples d'une répétition...